Los paisajes residenciales exclusivos de Madridla segregación de las élites y la alta sociedad madrileñas

  1. García Carballo, Ángela
Dirigida por:
  1. Nicolás Ortega Cantero Director/a

Universidad de defensa: Universidad Autónoma de Madrid

Fecha de defensa: 16 de abril de 2012

Tribunal:
  1. Dolores Brandis García Presidenta
  2. Elia Canosa Zamora Secretario/a
  3. Charlotte Vorms Vocal
  4. Carme Bellet Sanfeliu Vocal
  5. Francisco Quirós Linares Vocal

Tipo: Tesis

Resumen

Les élites et la haute société madrilènes disposent dans la ville d¿un espace résidentiel propre et séparé. Ces caractéristiques se manifestent à différents degrés d'intensité en fonction des zones urbaines, mais il s'agit toujours d'une séparation consciente et volontaire, découlant de leur capacité à choisir des endroits et des types de résidence. En outre, leur style résidentiel laisse une trace sur le territoire et joue un rôle important dans les paysages urbains et les tendances résidentielles. Il est bien connu que la ville est fondamentalement un tissu résidentiel et il est assumé l¿argument affirmant que l¿analyse particulière des paysages résidentiels représente une voie pour l'étude de la ville, étant donné que ce n'est pas par hasard que les façades, les compositions et les perspectives des zones résidentielles priment dans nos villes. En vertu de ces prémisses, il s'avère particulièrement nécessaire et opportun d'étudier les quartiers des élites et de la haute société, car ils sont moins connus que le reste des zones résidentielles et car leur représentation superficielle a augmenté, surtout s'il est mis en rapport les densités de population accueillies avec celles d'autres tissus résidentiels. Les paysages urbains, comme d'ailleurs les paysages en général, sont envisagés aussi bien comme la synthèse des éléments ou des évènements géographiques, naturels et construits, que comme leur perception et leur représentation individuelle et collective. Pour les zones urbaines, leurs particularités permettent de préciser que les paysages se distinguent par le fait d¿accueillir la grande majorité de la population, par leur profonde humanisation et par leur mercantilisation. De plus, lesdites spécificités sont le résultat le plus évident de la longue histoire des villes et de leurs changements accélérés, apportant cette qualité dynamique aux paysages urbains (Mas, 2004). Dans les villes, qui sont le foyer de la plupart de la population, acquièrent davantage de poids les aspects formels des paysages et, notamment, leur représentation. Les symboles dans la ville sont plus communs et revêtent une plus grande importance dans leur dimension esthétique et éthique. En somme, le paysage urbain est plus social que d¿autres paysages et il est donc facile d¿imaginer un quartier riche, agréable ou exclusif, face à un autre pauvre, laid, vulgaire ou populaire. Quand on parle d¿autres paysages ¿naturels, ruraux, etc.- la composante sociale estsans aucun doute beaucoup plus difficile à appréhender. Cette identification des paysages urbains d'après leur qualité et, même, selon leur signe social, aboutit à l'autre particularité desdits paysages: leur soumission à des critères mercantiles, expliquant l'estimation économique des espaces résidentiels et la possibilité de l'apparition de quartiers exclusifs. Finalement, il est à nouveau signalé que parler de paysages résidentiels exclusifs c¿est parler de paysages urbains, et par conséquent, parler de la ville elle-même, de son histoire et de sa dynamique. La présente thèse s'articule autour de trois volets consécutifs. La première partie de la recherche est consacrée à clarifier l¿objectif d¿étude de la thèse. Il est abordé la question de la division sociale de l¿espace urbain d¿une perspective théorique, afin de connaître l'origine de ces études, leurs connotations éthiques. Il est souligné la lecture territoriale et dynamique du phénomène de la ségrégation urbaine, en faisant état de même de l'insuffisance d'études liées aux élites et à la haute société urbaines. Il est postérieurement identifié les élites et la haute société madrilènes moyennant l¿étude et l¿exploitation d¿une source peu utilisée en Espagne, les annuaires et les gothas. À ces fins, il a été recherché l¿origine et l¿ampleur de ce genre d¿ouvrages et il a été estimé leur emploi en guise de source d¿informations fiables et solides, jusqu¿au point de devenir l¿épine dorsale d¿une partie de la présente recherche, en nous permettant de fixer l¿emplacement des résidences d'un échantillon important de personnages appartenant aux élites de Madrid de 1945 à l'année 2000. Le deuxième volet de la présente thèse est consacré au suivi de la trace résidentielle des élites et de la haute société madrilènes tout au long des sept dernières décennies. Cette vision diachronique est menée moyennant l¿analyse de l¿emplacement de leurs domiciles à différents moments : 1945, 1960, 1980, 2000 et 2010. Ces informations de base permettent de connaître les zones résidentielles les plus exclusives de la ville à chaque période. De plus, il est exposé l'explication des origines et des caractéristiques de ces zones exclusives. Pour ce faire, il a été nécessaire d'aborder l'évolution de la ville et de ses parties, leurs projets et leurs plans, leur promotion et leur construction et, d¿autre part, d¿explorer la vision de la haute société liée à la ville. En somme, si les paysages résidentiels synthétisent l'histoire et les dynamiques de la ville, les quartiers exclusifs sont analysés dans leur contexte urbain tout au long de sept décennies. Le dernier volet de la thèse aborde concrètement certaines zones résidentielles de luxe au sein de diverses communes à l'ouest de la Zonedynamique pendant les dernières décennies, peu étudié et présentant un grand intérêt à titre de sa conception urbaine généralement voilée aux regards de tiers. Pour leur caractère remarquable et exemplaire, il a été choisi plus de seize pièces urbaines, afin d¿analyser leur processus de transformation en paysages résidentiels exclusifs. Les caractéristiques ou éléments communs définissant les paysages résidentiels de catégorie élevée, comme il est démontré, découlent aussi bien des conditions originaires de la propriété que de sa forme de planification, de promotion, de construction et de gestion. C¿est pourquoi il s'est avéré nécessaire pour chaque cas d'approfondir l'histoire de la propriété, la promotion de ses urbanisations, leur rapport avec l'aménagement métropolitain et communal, leur conception, édification, équipements, publicité, occupation, gestion et problèmes actuels. Le tout afin de connaître la genèse et la structure desdits paysages résidentiels exclusifs, mais aussi dans le but de comprendre les formes d¿estimation et de construction sociale du cadre des vies des élites et de la haute société. La ségrégation résidentielle des classes aisées est un phénomène connu à Madrid, mais manquant d¿une étude systématique. Les plus grandes contributions à leur étude intègrent des travaux plus larges ou sont des apports fragmentaires, ce qui justifie l¿objectif de la présente recherche. Finalement, les trois grands volets composant la présente thèse visent à fournir une nouvelle analyse en partant d'une approche générale, de l'ensemble urbain, pour aboutir à une approche particulière de l'étude des zones de luxe, en suivant une perspective diachronique. Ladite analyse considère sciemment que les paysages des zones résidentielles exclusives vivent très souvent en tournant le dos à la ville, elles sont très fréquemment des pièces urbaines détachées, dont le reste des citoyens rarement jouissent. Ces caractéristiques, parmi d¿autres, distinguent ces paysages et justifient le traitement particulier qui leur est accordé. métropolitaine de Madrid. Il s¿agit d¿un secteur particulièrement exclusif et