La part des femmesune lecture de la haute noblesse castillane au XVe siècle
- Marin, Annabelle Marie Elise
- Elisabeth Crouzet-Pavan Directeur/trice
- María Asenjo González Directrice
Université de défendre: Universidad Complutense de Madrid
Fecha de defensa: 30 novembre 2019
- Hélène Thieulin-Pardo President
- María Asenjo González Secrétaire
- Yolanda Guerrero Navarrete Rapporteur
- Martin Aurell Cardona Rapporteur
- Elisabeth Crouzet-Pavan Rapporteur
- François Foronda Rapporteur
Type: Thèses
Résumé
Cette thèse porte sur la question du gouvernement des femmes dans la Castille d'avant Isabelle la Catholique, se penchant sur un groupe n'ayant fait l'objet d'aucune étude approfondie : celui de la haute noblesse féminine, et plus précisément les épouses des hauts dignitaires à la cour des rois Trastamare au XVe siècle. Formulant l'hypothèse de l'existence au sein de ce milieu d'un ensemble de pratiques et de comportements communs, ce travail vise à analyser « la part des femmes » dans les mécanismes d'union et de transmission familiales. Au-delà des fonctions qui lui sont traditionnellement assignées telles que la médiation ou encore le mécénat religieux et culturel, la femme noble transmet et gère des terres, actrice à part entière des changements politiques, sociaux et économiques de son temps. L'étude de ce groupe d'épouses constitue un observatoire privilégié pour réévaluer le rôle de la femme noble, à la fois, à l'échelle de la sphère familiale, en proposant des éléments pouvant enrichir l'étude de la famille noble castillane mais aussi à l'échelle de la Castille, à travers l'examen de leurs interactions avec les acteurs du temps. En définitive, l'analyse s'emploie à livrer un autre portrait de la femme noble dans la Castille de la fin du Moyen Âge. Mots-clés : femmes, mariage, veuvage, Espagne, noblesse, service royal, péninsule Ibérique, Castille, Moyen Âge, histoire sociale, histoire politique, pratiques conjugales, couples, gouvernement, prosopographie, lignage, transmission.