Entre imaginería, brocados, colores, pinceles y el arte nuevo. Patronato artístico femenino de María de Luna y la memoria paterna

  1. Matilde MIQUEL JUAN 1
  2. Olga PÉREZ MONZÓN 1
  1. 1 Universidad Complutense de Madrid
    info

    Universidad Complutense de Madrid

    Madrid, España

    ROR 02p0gd045

Revista:
E-Spania: Revue électronique d'études hispaniques médiévales

ISSN: 1951-6169

Any de publicació: 2016

Títol de l'exemplar: Mécénats et patronages féminins au moyen âge / La monarchie espagnole aux carrefours de l’Europe

Número: 24

Tipus: Article

DOI: 10.4000/E-SPANIA.25527 DIALNET GOOGLE SCHOLAR lock_openAccés obert editor

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Resum

La politique de promotion artistique entreprise par le connétable de Castille, don Álvaro de Luna, fut entretenue et conduite à son apogée par sa fille María de Luna, 35 ans après la mort infamante de celui-ci. La réhabilitation paternelle effectuée par María de Luna s’appuie sur son alliance avec les Mendoza, grâce à son mariage avec Iñigo López de Mendoza, II Duc de l’Infantado en 1460, et la réaffirmation des Mendoza comme continuateurs et propriétaires des biens du favori ; le transfert du corps d’Álvaro de Luna de Valladolid à Tolède entre 1464 et 1468 ; sa rédemption écrite dans la IIe partie de la Crónica de Álvaro de Luna o Historia del Ínclito don Álvaro de Luna par Gonzalo Chacón, fidèle serviteur d’Álvaro de Luna jusqu’à ses derniers moments, et à ce moment-là conseiller de la reine Isabelle la Catholique – lequel essayait ainsi de disculper son père – ; et finalement la commande aux peintres Sancho de Zamora et Juan de Ségovie du grand retable de saint Jacques en 1488 et celle d’un monument funéraire double à Sebastián de Tolède en 1489.