Les ḫābīyat -s (jarres) d’Albalat (1ère m. XIIe siècle, Estrémadure). Vers une approche pluridisciplinaire

  1. Yasmina Cáceres Gutiérrez
  2. Claudio Capelli 1
  3. Nicolas B. Garnier 2
  4. Sophie Gilotte 3
  5. Jorge de Juan Ares
  6. Catherine Richarté 4
  1. 1 Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité
  2. 2 Laboratoire Nicolas Garnier
  3. 3 Histoire, Archéologie et Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux
  4. 4 Institut National de Recherches Archéologiques Préventives
    info

    Institut National de Recherches Archéologiques Préventives

    Metz, Francia

    ROR https://ror.org/04andmq85

Actas:
ACTES DU 1 ER CONGRÈS INTERNATIONAL THÉMATIQUE DE L'AIECM3 CONFERENCE PROCEEDINGS OF THE FIRST INTERNATIONAL TOPICAL CONGRESS OF THE AIECM3

Editorial: Mondial Livre

Año de publicación: 2014

Páginas: 311-317

Tipo: Aportación congreso

Resumen

Les jarres occupent une place importante dans le corpus céramique des derniers moments d’occupation de l’établissement andalusí d’Albalat (prov. Cáceres, Espagne) installé au bord du Tage et qui se rattache à la fin de la période almoravide (première moitié du XIIe siècle). Après une présentation de leurs contextes de découvertes, nous proposons de passer en revue leurs caractéristiques morphologiques qui mettent en évidence des capacités de stockage relativement modestes, peut-être en lien avec des spécificités locales ou avec leur fonction. En ce sens, les premières analyses de résidus organiques par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS) ouvrent des pistes inédites sur leurs usages, en attestant la consommation de vin et l’emploi d’un procédé d’imperméabilisation original. L’approche pétrographique des pâtes renvoie à des productions sans doute locales, tandis qu’une dédicace de propriété inscrite avant cuisson révèle l’usage du terme ḫābīya en dehors des seules productions textuelles d’al-Andalus.