Lectura crítica, ideológica y estilística de la "crisi séptima" de la segunda parte de "El criticón" de Baltasar Gracián, intitulada "El hiermo de Hipocrinda", a la luz del contexto ligüístico y extralingüístico
- Tenorio Tenorio, Alejandro
- Asunción Bernárdez Rodal Directora
Universidad de defensa: Universidad Complutense de Madrid
Fecha de defensa: 21 de diciembre de 2012
Tipo: Tesis
Resumen
Le Criticon est le chef d´oeuvre de Baltasar Gracián (1601-1658), roman philosophique et allégorique où se croisent la philosophie et la littérature dans le but de conduire les hommes par le difficile chemin de la vertu jusqu´à parvenir à être des personnes. Le couple Critilo et Andrenio représentent une conception dualiste de l´homme : le premier symbolise l´homme au jugement équilibré, capable de penser, et Andrenio, l´instinct animal. Un des plus hauts sommets de la prose didactique baroque, seulement comparable au Quichotte de Cervantès ou Les Songes de Quevedo, Le Criticon est un épitomé de toute la production « gracienne » antérieure et des plus variés genres et styles littéraires connus. Le texte reflète un désolé pessimisme sur le monde à cause des calamités des guerres d´une époque tragique ; il exprime les violentes tensions qui provoquent la déchéance de la Monarchie Hispanique et la décomposition de la société par états. Ce malaise apparaît dans les clichés baroques Folie du Monde ou Le Monde à l´envers. Gracián, froid et cérébral, se propose de plier les leurres du monde et de la vie avec le savoir et l´entente. Son idée de l´homme en tant qu´être cruel, son androphobie ne sont dépassées que par son aversion envers la femme. Nous offrons une explication de cette misogynie exacerbée en partant des énoncés de la Théorie de genre. L´analyse contextuelle de El hiermo de Hipocrinda symbolise la seule antinomie constante du roman : la vertu face au vice. Sa sarcastique satyre contre l´hypocrisie religieuse, cachant les vices sous prétexte de sainteté, censure de multiples objectifs avec des allégories voilées. Sa complexité stylistique, propre à l´esthétique conceptiste oblige à une herméneutique syntaxique, par les nombreuses ellipses, dont l´exégèse permet d´inépuisables sens et interprétations, sans pour autant tomber dans le relativisme sémantique ni dans le nihilisme.